Peinture à l'huile et pastels secs sur bois contreplaqué. « Enfin me voilà à 1130 m d’altitude. Des éoliennes couronnent mon arrivée et une cinquantaine de vautours affamés virevoltent entre les palmes déchaînées par le vent. Deux cadavres de porcs ibériques gisent à quelques mètres de moi. Dans une contemplation vertigineuse et effrayante, je fouille du regard la vallée. Une voûte céleste tantôt mauve, tantôt bleutée se forme au-dessus des montagnes et creuse un vide éblouissant, en une déclinaison de teintes blanches et ocres. Victime d'une illusion ensorcelante, ces nuages labiles, en constante mouvance, semblent bâtir la porte d’un paradis terrestre »