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Laurence Morée

J’ai grandi à Moustiers-Sainte-Marie (Alpes de Haute Provence). Lycéenne j’ai suivi des ateliers à l’école des Beaux Arts de Digne avant d’intégrer la faculté de lettres à Aix-en-Provence. J’y ai passé un CAPES puis une agrégation externe en Arts Plastiques en 1993 et j’enseigne cette […]
Laurence Morée

À propos de l'artiste

J’ai grandi à Moustiers-Sainte-Marie (Alpes de Haute Provence). Lycéenne j’ai suivi des ateliers à l’école des Beaux Arts de Digne avant d’intégrer la faculté de lettres à Aix-en-Provence.

J’y ai passé un CAPES puis une agrégation externe en Arts Plastiques en 1993 et j’enseigne cette discipline dans l’Yonne depuis cette date.

Mes figures sont un peu plus grandes que nature, ce qui nous contraint à une projection physique dans le champ pictural. Elles sont traitées à grands coups de brosse. Les compositions sont frontales, sans profondeur ni arrière-plan, découpées de façon presque arbitraire, et logées dans des cadres de formes irrégulières qui semblent les comprimer, restreindre artificiellement leur espace vital. Je m'interroge sur le cadre, sa forme et la relation qu'il entretient avec la figure et le geste pictural.

J'oscille souvent entre la représentation de l’objet par la trace de peinture et la trace elle-même.

 

Œuvres de Laurence Morée

Un artiste, une passion 02

Une passion

Le cadre

La nature possède une infinie richesse de formes pourtant nous la regardons dans un rectangle tyrannique, celui de nos écrans, de nos fenêtres et de nos tableaux et cela fonctionne puisque nos murs sont eux-mêmes rectangulaires, le système est verrouillé et questionne peu. C’est dommage, le cadre et sa forme sont une limite sensible entre ce que l’artiste nous donne à voir et son environnement.

Mon travail me pousse vers cette limite et les richesses qu’elle offre. Mes formes sont douces et épousent des personnages à l’échelle légèrement augmentée comme pour impliquer physiquement le spectateur.

L’objet

… mais ici, pas de profondeur ni fenêtre ouverte sur un paysage imaginaire, Mes peintures sont frontales et parallèles au mur qui les supporte comme pour s’y accrocher elles-mêmes. Elles sont à la fois des personnages et des objets crédités par des coléoptères.

Le geste

J’appréhende mes grands personnages comme un corps à corps, me battant constamment avec le hasard, le plaisir y est primaire, proche de l’enfant qui laisse une trace avec son pinceau… sauf que je ne suis plus un enfant.

Parcours artistique 03

  • 11.2022

    Mac 2000 / Exposition